Aujourd’hui que vous raconter? un réveil sous le soleil, une belle journée s’annonce. Le bonhomme est lavé, rasé, le vélo est graissé alors en route. Quelques déboires de navigation pour sortir de la ville, des routes sont en travaux. Le GPS est un peu paumé.

Ensuite j’ai vite compris que la journée allait être venteuse et dans la direction du Sud . Comme vous avez suivi, quand le vent souffle du Sud et que toi tu vas dans le sud ça veut dire que tu l’as dans le nez. Et cette fois-ci on ne parle pas d’une petite brise, on parle de gros vent, celui qui fait bouger le sommet des grands arbres et danser les branches, celui aussi qui fait que ton compteur sur du plat plafonne à 18 et en descente entre 23 et 25. Celui-là, le vent, qui s’estompe dans la montée pour mieux se rappeler à l’ordre juste au sommet de la côte, en fait c’est toi qui t’étais mis à l’abri, mais lui il t’attendait bien en haut. Pour ceux qui ont déjà pédaler contre le vent, c’est beaucoup de débauche, d’énergie, un peu de frustration, le moral en prend parfois un coup.

Le moral est un peu comme la route d’ailleurs ça monte, et ça descend tout le temps aujourd’hui.

Nous arrivons à Umeala plus grande ville du nord de la Suède. Une ville universitaire, une ville qui culturellement à l’air attirante mais au niveau architectural, n’est pas fameuse en tout cas de ce que j’en ai vu. En effet, le GPS connaissant parfaitement l'ensemble des pistes cyclables de cette belle contrée nous fait tourner retourner et re retourner afin d’ éviter tous les grands axes. Donc bien souvent on évite le centre-ville en suivant le GPS. Cette fois-ci, je n’ai pas fait le détour., la ville est quand même assez grande. Il est à noter que les réseaux cyclables dans les grandes villes, les petites villes et même les villages suédois sont super développés. Les gens roulent beaucoup à vélo. Nous sommes très loin du compte sur le territoire français.

J’ai mis de la musique pour la première fois pour finir la journée, j’étais un peu saoulé par le vent. Je stop dans la forêt à l’abri. J’avoue je suis un peu cramé ce soir.